Comment trouver un bon psychologue anxiété ?

Lorsque nous réalisons que nous sommes dans une impasse, enfermés dans cette souffrance psychologique qui impacte toute notre vie et notre manière de vivre, certaines questions peuvent venir à nous. Devrais-je consulter un psychologue anxiété ? Quel type de psychologue anxiété choisir ? Comment être certain qu’il va pouvoir m’aider ? Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter finalement ? Va-t-il me prendre pour un fou ? Vais-je devoir prendre des médicaments ? 

Choisir un bon psychologue anxiété n’est pas toujours évident. Et puis, qu’est-ce que cela signifie trouver un bon psychologue anxiété ? Comment savoir, nous, s’il fait un bon travail, s’il saura répondre à nos besoins, s’il est compétent pour résoudre nos blocages ? 

L’alliance thérapeutique

Il y a deux choses importantes à garder à l’esprit. La première est ce que l’on appelle, dans le jargon scientifique, l’alliance thérapeutique. Cela signifie tout simplement la complicité qu’il y a entre le client et le psychologue anxiété. C’est cette qualité d’écoute, de bienveillance, d’échange entre les deux personnes qui forment une base solide pour amener le client à la guérison. Il est possible que le feeling ne passe pas entre le client et le psychologue anxiété, et cela est normal. Nous ne pouvons pas correspondre à tout le monde. Nous vivons tous avec nos accords, nos croyances, nos valeurs, nos perceptions. Le psychologue anxiété en bas de notre rue peut être génial pour notre voisine, notre mère ou notre cousine toutefois avec nous, ce ne sera peut-être pas le cas. Ce n’est ni la faute du psychologue anxiété, ni la nôtre. Ainsi, il faut vivement garder à l’esprit que l’alliance thérapeutique est ce qui constitue la moitié du travail ! Nous ne pouvons pas la négliger, nous devons réellement trouver quelqu’un avec qui l’on se sent bien, en confiance, avec qui on a envie de travailler et avec qui on sait que ce sera la bonne personne pour nous.

Le résultat thérapeutique

La deuxième chose importante à laquelle se fier pour trouver un bon psychologue anxiété est le résultat de la thérapie. Après tout, c’est pour cela que nous faisons le choix d’aller voir un psychologue anxiété. Vais-je mieux ? Est-ce que ma souffrance diminue ? Y’a-t-il des résultats concrets et pertinents dans mon quotidien ? Il faut se fier à ces questionnements car ce sont de bons indicateurs. Nous pouvons rencontrer un psychologue anxiété avec qui l’alliance thérapeutique est bien présente, toutefois la résolution de notre problématique n’est pas réellement au rendez-vous. Dans ce cas là, c’est que l’outil de travail de ce psychologue anxiété n’est pas adapté pour répondre à nos besoins. Nous devons toujours garder à l’esprit que nous allons voir un psychologue anxiété pour qu’il nous aide, à un moment donné de notre vie, à résoudre un besoin que nous n’arrivons pas à résoudre nous-même. A quoi bon dépenser de l’argent et du temps si au final notre problème est toujours présent ? Il faut toujours rester focus sur notre objectif, sur le changement que nous souhaitons voir opérer dans notre vie.

Qu’est-ce qu’est l’anxiété ?

L’anxiété est un sentiment souvent ressenti comme désagréable qui correspond à l’attente plus ou moins consciente d’un danger ou d’un problème à venir. C’est un phénomène normal, présent chez tous les individus. 

L’anxiété est une manifestation de la peur. Elle se manifeste car la situation future est perçue comme un danger. Toutefois le danger ici n’est pas immédiat, il est anticipé. Ainsi, nous pouvons potentiellement parler de danger irrationnel.

Aux États-Unis, à peu près ⅓ de la population souffre, ou a souffert, d’un trouble de l’anxiété à un moment donné de leur vie. En France, environ 11 millions de personnes souffrent d’un trouble anxieux diagnostiqué, et environ 1.3 millions d’entre elles sont régulièrement victimes d’attaques de paniques (de crises d’angoisse).

L’anxiété est véritablement significative dans la population et peut être catégorisée comme un réel problème sociétal. 

L’anxiété et ses symptômes

L’anxiété affecte tout notre être : physiologique, psychologique et comportemental.

Bien que l’anxiété soit d’ordre psychologique, qui est un sentiment qui se manifeste depuis notre cerveau, celle-ci se répercute directement dans notre corps et nous en ressentons des symptômes physiques. 

Avant d’entrer plus en profondeur pour comprendre comment l’anxiété se forme depuis notre cerveau et comment elle affecte tout notre organisme, dans les prochains paragraphes situés ci-dessous, nous nous contenterons ici de parler des conséquences de l’anxiété, donc de ses symptômes qui se manifestent en nous.

Symptômes psychologiques et physiologiques

D’un point de vue psychologique, les symptômes les plus fréquemment observés sont la fatigue mentale, la baisse de concentration et d’attention, le trouble du sommeil, les ruminations mentales, les sensations de déréalisation et/ou de dépersonnalisation, la baisse des performances intellectuelles, l’irritabilité, l’impulsivité, les pensées négatives, les peurs diverses telles que la peur de mourir, la peur de perdre le contrôle, la peur d’un danger immédiat, etc.

D’un point de vue physique, les symptômes les plus fréquemment observés sont les maux de tête, les palpitations / accélérations cardiaque, les bouffées de chaleur, les frissons, les tremblements ou secousses musculaires, les tensions musculaires, un nœud à l’estomac ou à la gorge, un inconfort abdominal, les étourdissements, les diarrhées ou les nausées, les sensations d’étouffements ou d’étranglements, les transpirations excessives, les serrements et douleurs à la poitrine, etc.

Les attaques de panique

Lorsque l’anxiété est à son paroxysme, une crise d’angoisse peut apparaître. Une crise d’angoisse est un épisode de peur soudaine et intense. La durée d’une crise varie de quelques minutes à quelques heures, durant généralement entre 10 à 20 minutes. Lors d’une attaque de panique, la personne ressent des sensations de vertiges, des étourdissements et/ou des impressions d’étranglements, d’étouffements. Elle ressent également des palpitations cardiaques, des tremblements, des picotements, des fourmillements, des engourdissements. La personne a peur de “devenir folle”, de “perdre le contrôle”, peur de mourir, qui peut s’accompagner d’un sentiment de déréalisation et/ou de dépersonnalisation : elle ne sait plus où elle se trouve, impression que son environnement se transforme, que son corps change, tout lui paraît étrange.

Les associations cérébrales

Quand nous faisons une attaque de panique, le corps, plongé dans un stress intense, retient toutes les informations de la situation en les associant à la panique. Ça peut être des informations externes, qui concernent l’environnement dans lequel la personne se trouve (le lieu, les sons, les odeurs, etc) ou bien des informations internes, qui concernent les symptômes déclenchés par la crise (l’accélération cardiaque, les tremblements, etc). 

Si cette association entre les informations internes et/ou externes et la panique perdure dans le temps, les crises d’angoisses réapparaîtront et nous parlerons de trouble panique. Ainsi, dès que la personne retrouvera ces informations internes et/ou externes dans sa vie quotidienne, cela déclenchera de la panique et une crise d’angoisse peut se manifester. 

Par exemple, si une personne fait une attaque de panique sur l’autoroute, son cerveau associera l’attaque de panique et l’autoroute ensemble et donc à chaque occasion que la personne prendra l’autoroute, cela lui déclenchera de la panique et potentiellement une crise.

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Pourquoi l’anxiété devient-elle un trouble anxieux ?

Lorsque la panique se manifeste en nous, nous avons tous le même objectif qui est de réduire et stopper ce sentiment. Tandis que certains d’entre nous tentent de contourner la peur en focalisant leur attention sur autre chose que sur la panique, d’autres évitent la cause directe qui procure cette peur. Dans les deux cas, l’objectif est atteint et la panique disparaît sur l’instant. 

Toutefois, inconsciemment et sans s’en rendre compte, les personnes qui adoptent un comportement d’évitement tombent petit à petit dans un cercle vicieux se dirigeant tout droit vers la peur. En effet, au début les personnes évitent la cause directe, puis au fil du temps elles évitent également tout ce qui se rapproche de près ou de loin liée à cette cause, puis cela se généralise dans leurs vies.

Pour reprendre l’exemple ci-dessus, la personne commencera par ne plus prendre l’autoroute, puis évitera de conduire sur des longs trajets, puis arrêtera de conduire, ne montera plus ni dans une voiture, ni dans un bus, ni dans un train, etc. Cela deviendra un réel handicap majeur puisqu’elle ne pourra plus se rendre à son travail avec sa voiture et devra trouver une autre solution, elle ne pourra plus partir en vacances si cela nécessite de prendre la voiture, ne pourra plus aller faire ses courses toute seule, ne pourra plus participer à ses loisirs notamment s’ils sont loin, etc. Un sentiment d’impuissance prendra forme chez cette personne qui peut l’amener sur une dépression potentielle.

Ressentir l’anxiété en permanence

Arrivée à un stade avancé, l’anxiété se généralise et on redoute tout en permanence : les psychiatres parlent alors de troubles anxieux généralisés.

Nous parlons de trouble d’anxiété lorsque celle-ci devient un problème et qu’elle nuit au fonctionnement normal de la personne. Ici, l’anxiété ne disparaît pas quand la situation préoccupante revient à la normale, elle occasionne un niveau de détresse important, elle n’est liée à aucun événement de vie dans l’instant présent, c’est-à-dire qu’elle apparaît sans raison.

Les peurs qui font apparaître ce sentiment de danger permanent, déclenchant comme réponse l’anxiété, ne sont pas traitées. Elles sont comme bloquées, cristallisées en nous. Elles envoient un signal à notre corps que nous sommes en danger, que nous devons rester sur nos gardes et que nous devons faire attention. Pour y faire face, notre organisme met en place tout un système de fonctionnement pour répondre à cet appel de nos peurs. D’où ces sentiments d’anxiété, de stress, tous ces symptômes physiques, ces pensées ruminantes, etc. Toutefois, comme les peurs ne sont pas traitées efficacement, elles restent présentes et elles envoient sans cesse ces signaux de peur à notre corps. 

L’anxiété fait partie intégrante de notre quotidien et se transforme en un trouble anxieux.

Comprendre le fonctionnement de notre corps

Plonger à l’intérieur de notre cerveau

Pour mieux comprendre l’anxiété, il est important de s’intéresser à ce qu’il se passe dans notre organisme quand nous sommes face à un danger, qu’il soit réel ou imaginaire. Il s’agit d’un grand chamboulement hormonal.

Sur le plan biologique, le stress comme l’anxiété sont des réactions hormonales. L’axe HHCS pour hypothalamo-hypophyso-cortico-surrénalien entre en jeu. Ces trois organes jouent un rôle clé dans la réaction au stress dont le but est de maintenir l’équilibre de l’organisme, que l’on appelle homéostasie.

Nous savons que l’anxiété a un effet sur le système nerveux autonome. Rappelons ici que le système nerveux autonome est composé du système parasympathique et du système sympathique. Le système nerveux parasympathique nous apaise tandis que le système nerveux sympathique nous active. Les perturbations du système nerveux autonome viennent influencer notre organisme, comme la respiration ou les battements cardiaques.

Ce qu’il se passe en nous

Comprendre en profondeur ce qui se passe dans l’organisme face à un danger : 

  • Les organes des sens captent les informations de danger et les transmettent à l’hypothalamus, une partie du cerveau limbique, qui reconnaît les stimuli de danger ou de menace (en faisant intervenir la mémoire émotionnelle).
  • Le message est ensuite passé à l’hypophyse, considéré comme la glande endocrine maîtresse, qui envoie alors des signaux aux autres glandes comme les surrénales.
  • Les surrénales produisent alors les hormones de stress, que sont le cortisol et l’adrénaline. Ce qui déclenche des réactions en série.
  • L’organisme mobilise toutes les ressources physiologiques à disposition pour pouvoir faire face à la menace. Le cœur se met à battre plus vite, les pupilles se dilatent, les vaisseaux sanguins se resserrent de manière à apporter davantage de sang aux muscles périphériques, permettant l’action. Du glucose est libéré par le foie pour apporter davantage d’énergie aux cellules. Le système nerveux est en surrégime, et le système nerveux sympathique prend le contrôle.

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Pourquoi est-ce dur de vaincre l’anxiété ?

Imaginons notre cerveau comme trois cerveaux permettant de passer de la pensée, à l’acte, à l’être. Soit, aller de l’esprit au corps, puis du corps à l’âme.

Le 1er cerveau

Le premier cerveau, appelé néocortex, est : 

  • Siège de la conscience
  • Relié à la réalité tridimensionnelle
  • Composé du lobe frontal (40%, c’est le plus gros), là où se trouve les fonctions exécutives → prise de décision, concentration, attention, invention, exécution, planification, créativité, réflexion 
  • Composé du lobe occipital → centre de la vue, permet de voir et s’orienter dans l’espace

Le premier cerveau permet d’apprendre de nouvelles choses et de vivre de nouvelles expériences.
Dès que l’on apprend quelque chose de nouveau, nous créons de nouvelles connexions neuronales dans notre cerveau.

Le 2ème cerveau

Le deuxième cerveau, appelé cerveau limbique, est : 

  • Siège des émotions
  • S’occupe de la glycémie, du niveau hormonal, la respiration, la température et le rythme cardiaque
  • Partie du cerveau qui donne automatiquement la vie

Le deuxième cerveau permet de ressentir directement les expériences. Le corps ici fait l’expérience directe de ce que nous vivons.
Dès que le premier cerveau a créé de nouvelles connexions neuronales, le deuxième cerveau les met en application à travers notre corps.

Le 3ème cerveau

Le troisième cerveau, appelé cervelet, est : 

  • Le siège de la mémoire implicite

Lors d’une expérience, l’émotion vécue et ressentie modifie le corps. 

Si nous recréons l’expérience encore et encore, nous conditionnons de manière neuro-chimique notre esprit (1er cerveau) et notre corps (2ème cerveau) pour qu’ils fonctionnent ensemble. 

Ainsi, à force d’être répété, cela devient inné, simple, automatique, familier. Cela devient une habitude, un programme inconscient, et une philosophie amenant à une façon d’être (3ème cerveau).

Un état d’être

Dès lors que nous vivons une situation anxiogène, nous ressentons la peur, le stress, l’anxiété. Cela active l’axe HHCS, les organes permettant de répondre à cette situation, comme vu ci-dessus. Si nous recréons sans cesse l’expérience, qu’elle soit directe (qui se manifeste réellement) ou indirecte (qui se manifeste à travers notre esprit), nous renforçons les connexions neuronales de notre cerveau et apprenons à notre esprit et notre corps à fonctionner ensemble. Ces connexions neuronales sont tellement consolidées et imbriquées ensemble que cela devient inné et systématique : l’anxiété est devenue une manière d’être et de fonctionner.

Les mêmes pensées persistantes, les mêmes choix persistants et les mêmes comportements, expériences et émotions persistants deviennent des programmes (habitudes) qui deviennent notre personnalité et notre identité. 

Les personnes sont piégées dans leurs logiciels. Elles sont emprisonnées dans des cycles de pensées, de comportements, d’émotions, et conditionnent leurs corps.

Le changement

Pour réussir à changer, il faut savoir être plus fort que ces logiciels bien ancrés en nous. Changer signifie passer au-delà de ces programmes, passer du connu à l’inconnu.

Le changement est pénible. Il crée des sensations étrangères, des incertitudes. Étant donné que c’est l’inconnu, le cerveau ne peut pas prédire ce qu’il y aura après. Le corps/cerveau s’accroche à ce qu’il connaît, ainsi il n’aime pas le changement ! Il fera tout pour retrouver ses habitudes, et voudra venir influencer nos pensées pour que l’on retourne à nos programmes → notre zone de confort.

Comme le mentionne le Dr Joe Dispenza, la clé du changement réside ici : nous devons rompre nos habitudes. Nous devons inévitablement détruire toutes les connexions neuronales qui se sont formées sur nos peurs et qui nous font vivre et revivre en permanence l’anxiété. 

C’est parce que ces connexions n’existent plus qu’elles ne peuvent plus s’activer → la racine même qui maintient l’anxiété a disparu.

Pourquoi l’anxiété revient-elle ?

Dans la majorité des cas, l’anxiété n’est jamais réellement traitée. Aujourd’hui, lorsque nous décidons d’aller voir un psychologue anxiété afin de traiter notre souffrance, deux solutions de traitement s’offrent à nous : le traitement médicamenteux sous forme d’antidépresseurs et de sédatifs puissants, appelés benzodiazépines ou bien, le traitement thérapeutique, où le psychologue anxiété exercera une psychothérapie utilisant généralement la thérapie cognitivo-comportementale.

Si nous n’allons pas traiter l’origine même de l’anxiété, trouver ces racines qui activent en permanence ces peurs en nous, l’anxiété ne disparaîtra jamais. Même si elle peut partir, elle reviendra dès que nous revivrons une situation qui activera de nouveaux ces peurs. 

Nous verrons, plus bas dans l’article, comment il est primordial de traiter ces peurs et ces croyances afin de véritablement les supprimer afin qu’elles ne s’activent plus et n’amènent plus jamais ce sentiment d’anxiété.

Le traitement médicamenteux

Pour répondre et faire face à l’anxiété, le psychologue anxiété peut orienter son client vers son médecin ou bien vers un psychiatre, qui seront aptes à prescrire un traitement médicamenteux.
Aujourd’hui, le traitement médicamenteux est une approche souvent systématique pour résoudre l’anxiété et surtout ses symptômes. En quoi consiste un traitement médicamenteux ? Quels types de médicaments sont prescrits ? A quoi servent-ils ? Est-ce vraiment efficace ? Peut-on se passer d’un traitement médicamenteux pour guérir et stopper l’anxiété ?

Lorsque nous ressentons l’anxiété dans notre quotidien, un professionnel de santé habilité à prescrire des médicaments (généralement le médecin ou le psychiatre) nous oriente sur ce type de traitement. 

Dans la plupart du temps, deux types de traitements sont proposés : les antidépresseurs et/ou les anxiolytiques.

Les antidépresseurs

Les antidépresseurs sont des médicaments psychotropes, ce qui signifie qu’ils contiennent des substances qui agissent sur notre psychisme. Ils ont pour but de jouer principalement sur notre humeur, en agissant sur certaines de nos hormones : la sérotonine et / ou la noradrénaline.

Il existe quatre familles d’antidépresseurs, mais nous nous intéresserons ici à deux familles principales.

Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Dans l’ordre naturel des choses, la sérotonine, considérée comme l’hormone du bonheur étant donné son importance cruciale sur l’humeur, est stockée dans la pré-synapse et libérée dans la synapse afin de venir se fixer sur les récepteurs adéquats. Par la suite, la sérotonine est recapturée afin d’être de nouveau stockée dans la pré-synapse. 

Ici, l’antidépresseur empêche la recapture de la sérotonine afin de la laisser dans la synapse. Ce phénomène oblige le cerveau à créer davantage de sérotonine afin d’obtenir une activité neuronale suffisante.

Etant donné que nous avons une surproduction de sérotonine, l’anxiété se voit diminuer puisque notre humeur est boostée et nos émotions s’en retrouvent émoussées. 

Les antidépresseurs ISRS commercialisés sont : 

  • Citalopram
  • Escitalopram
  • Fluoxétine
  • Fluvoxamine
  • Prozac
  • Sertraline
  • Paroxétine
  • Etc.

Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et la noradrénaline (IRSNA)

Nous retrouvons ici le même phénomène qu’avec l’inhibition de la recapture de la sérotonine, si ce n’est qu’en plus nous jouons également sur la noradrénaline en empêchant sa recapture pour la stocker dans la synapse. Le cerveau produira également plus de noradrénaline. La noradrénaline joue un rôle sur le système de récompense, elle est ainsi associée à l’hormone du plaisir.
Étant donné que nous avons plus de sérotonine et de noradrénaline en nous, l’anxiété est vivement atténuée et nous ressentons plus de plaisir.

Les antidépresseurs IRSNA commercialisés sont : 

  • Duloxétine
  • Effexor
  • Venlafaxine
  • Clomipramine
  • Cymbalta
  • Etc.

Les anxiolytiques

Par ailleurs, les anxiolytiques sont des médicaments destinés à traiter les symptômes psychologiques et/ou physiques de l’anxiété. Parmi les anxiolytiques, nous retrouvons les benzodiazépines et la buspirone. La buspirone est un anxiolytique dépourvu de benzodiazépine, c’est-à-dire qu’elle ne contient pas de psychotrope, n’a pas d’effet sédatif.

A l’heure d’aujourd’hui, nous prescrivons presque systématiquement des benzodiazépines. Nous nous intéresserons donc ici aux anxiolytiques benzodiazépines. 

Les benzodiazépines

Les benzodiazépines inhibent le cerveau, le système nerveux central, ce qui signifie que l’activité cérébrale est nettement ralentie. Dans l’ordre naturel des choses, notre cerveau produit un neurotransmetteur puissant appelé le GABA, qui a pour rôle de maintenir un équilibre dans notre activité cérébrale en contrebalançant les effets excitateurs d’un autre neurotransmetteur puissant appelé glutamate. Le GABA régule l’activité de notre cerveau en limitant la communication entre les neurones, ce qui amène à une activité cérébrale ralentie. 

Le rôle des benzodiazépines est de favoriser l’apparition du GABA, favorisant de cette façon un appauvrissement de l’activité du cerveau.

Il est important également de notifier que le GABA affecte l’activité cérébrale en modifiant les ondes cérébrales, passant ainsi des ondes bêta aux ondes alpha. Pour rappel, les ondes bêta concernent une forte activité cérébrale caractérisant notre état au quotidien. Les ondes alpha caractérisent un état de conscience apaisé, principalement lorsque nous avons les yeux fermés.

Le GABA étant principalement présent, son effet inhibiteur atténue l’anxiété puisque l’activité cérébrale et donc l’activation de l’amygdale (responsable de nos émotions) est moindre.

Les benzodiazépines commercialisés sont : 

  • Alprazolam (Xanax)
  • Bromazepam (Lexotan)
  • Camazepam (Albego)
  • Chlordiazepoxide (Librium)
  • Clobazam (Frisium)
  • Diazépam (Valium)
  • Lorazépam (Ativan)
  • Oxazépam (Serax)
  • Prazepam (Centrax)
  • Clonazepam (Ritrovil)
  • Etc.

Antidépresseurs vs anxiolytiques

Il faut savoir que les effets des antidépresseurs se font ressentir dans un délai plus ou moins long, au bout de deux à six semaines suivant la première prise. Les anxiolytiques ont quant à eux un effet immédiat, au bout de 30 minutes à trois heures selon la prise. 

Les anxiolytiques sont le type de traitement le plus souvent prescrit dû à leurs effets immédiats. 

Les effets secondaires ne sont toutefois pas les mêmes entre ces deux types de traitements médicamenteux.

Parmi les effets secondaires des antidépresseurs, nous retrouverons les nausées, les vomissements, une prise de poids, une agitation mentale. La dépendance aux antidépresseurs est quasi nulle, toutefois nous pouvons observer des symptômes de sevrage à l’arrêt. Il sera donc important d’effectuer un arrêt graduel sous la supervision d’un professionnel de la santé.

Parmi les effets secondaires des anxiolytiques benzodiazépines, nous retrouverons la somnolence, les étourdissements, de la confusion, des difficultés respiratoires et une perte de la mémoire. La dépendance aux benzodiazépines peut s’avérer considérable dûe à l’accoutumance (le fait de s’habituer, de se familiariser). Il sera primordial d’effectuer un arrêt graduel toujours sous la supervision d’un professionnel de la santé dû au sevrage. 

Le traitement médicamenteux fait seulement taire les symptômes de l’anxiété

La prise de traitements médicamenteux n’est jamais quelque chose d’anodin. Même si dans certains cas cela peut s’avérer utile et aider la personne, il faut toujours garder à l’esprit que cela ne résoudra jamais le problème de fond qui fait apparaître l’anxiété. Ici, nous nous contentons seulement de faire disparaître les symptômes de l’anxiété, mais nous ne la traitons pas directement. C’est pourquoi un traitement médicamenteux seul dans la prise en charge de l’anxiété ne sert strictement à rien. Ce n’est que repousser l’échéance, repousser les causes de la souffrance, les faire taire. Toutefois celle-ci réapparaîtra, c’est certain. Il faut comprendre d’où celle-ci vient, quelles sont ses origines et pourquoi elle se manifeste.Ainsi, dans la majeure partie, pour pouvoir traiter véritablement l’anxiété, il est primordial de consulter un psychologue anxiété et effectuer une psychothérapie.

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Les psychothérapies

Nous considérons que les psychothérapies se développent par “vagues”. 

La première vague voit le jour à la fin du XIXème siècle, lorsque la psychanalyse fait son apparition et permet de révolutionner de façon magistrale les méthodes de traitement de maladies mentales. Le grand pionnier de ce mouvement est Sigmund Freud. L’objectif primordial de cette nouvelle forme de traitement est : la parole. La parole est au cœur même de la thérapie et permet le dialogue entre le médecin et le patient. 


La seconde vague met en évidence les chercheurs et les pionniers du comportementaliste, dans les années 1950. L’objectif primordial de ces nouvelles formes de thérapies est : le comportement. Des stratégies sont élaborées afin de modifier les comportements indésirables. 

La troisième vague prend naissance de ces deux premières vagues opposées et deux mouvements émergent dans les années 1960/1970 qui se considèrent chacun comme la troisième vague. Nous retrouvons la thérapie humaniste qui remet en cause les fondamentaux de la psychanalyse et du comportementaliste. L’objectif primordial de ces nouvelles formes de thérapie est : le libre-arbitre. La créativité, l’estime de soi, l’amour et l’autonomie sont des qualités favorisant le plein potentiel de chacun. Nous retrouvons également la thérapie cognitivo-comportementale. L’objectif de cette thérapie est : les pensées et les croyances. Cette vague est en pleine évolution et est une forme dominante de psychothérapie aujourd’hui dans le monde anglo-saxon.

La quatrième vague voit le jour avec le désir profond d’en finir avec les psychothérapies qui prennent du temps. Au fur et à mesure des recherches scientifiques, les psychothérapies brèves font leur apparition. L’objectif primordial ici est : l’intervention somatique. Le mouvement, la stimulation sensorielle et l’intégration sont des outils utilisés afin de favoriser la résolution du mal-être.

Comment traiter l’anxiété ?

Comme vu ci-dessus, pour vaincre l’anxiété, il faut “faire mourir” ces connexions neuronales. Si nous nous contentons de traiter l’anxiété sans même détruire les connexions qui l’activent, cela ne servira pas et l’anxiété réapparaîtra.

Nous pouvons imaginer cela comme un pont qui traverse une rivière : 

  • 1ère forme de thérapie → permet de traverser le pont de l’anxiété avec plus de sérénité, plus de force et de courage.
  • 2ème forme de thérapie → permet de barrer le pont de l’anxiété, nous ne pouvons plus le prendre car l’accès est fermé. 
  • 3ème forme de thérapie → permet de détruire le pont, il n’existe plus. 

La première forme

La première forme de thérapie permet de vivre avec l’anxiété, de la supporter et de fonctionner avec elle dans la vie quotidienne. Ici, l’anxiété n’est pas traitée, ni dans le fond ni dans la forme, mais nous pouvons apprendre à vivre avec elle de façon moins douloureuse.

La deuxième forme

La deuxième forme de thérapie permet de traiter l’anxiété, comprendre comment celle-ci se manifeste et comment nous pouvons faire en sorte d’adopter une autre manière de faire et de réagir face aux situations futures. Avec un travail thérapeutique, petit à petit nous fonctionnons différemment et l’anxiété commence à s’estomper et finit par disparaître. Toutefois ici, les voies neuronales consolidées sur les peurs qui activaient l’anxiété existent toujours. Si à l’avenir nous revivons une expérience directe ou similaire à celle d’origine, les mêmes peurs, qui existent toujours, peuvent se réactiver. C’est pourquoi chez certaines personnes, l’anxiété a disparu durant plusieurs mois même plusieurs années puis elle revient “tout à coup”.

La troisième forme

La troisième forme de thérapie permet de traiter l’anxiété et libérer la racine même qui l’a créé. Cela permet de détruire complètement les voies neuronales qui se sont formées sur les peurs ressenties et vécues suite à une situation. L’anxiété est traitée et libérée, la personne peut véritablement fonctionner autrement. A l’avenir, même si elle revit une expérience directe ou similaire à celle d’origine, il n’existera aucunes voies neuronales permettant de se réactiver.

La psychologie énergétique

La psychologie énergétique, qui regroupe une quarantaine de techniques, fait partie des psychothérapies les plus prometteuses de cette quatrième vague.

C’est Fred Gallo qui a inventé le terme de “psychologie énergétique” lorsqu’il a écrit son premier ouvrage qui recensait plusieurs modalités qui utilisaient toutes des formes diverses pour corriger les déséquilibres énergétiques et donc traiter des troubles psychologiques.

La psychologie énergétique fait partie de la famille des techniques psychothérapeutiques qui cherchent à rétablir l’équilibre entre l’esprit et le corps en travaillant directement sur les perturbations énergétiques du champ humain.

Elle est née des remarquables découvertes qui combinent des concepts anciens et modernes concernant la guérison psycho-physiologique. Celle-ci s’appuie sur les connaissances scientifiques croissantes de la matrice vibratoire humaine (système bioénergétique). Elle constitue une approche unique pour soulager la détresse de manière rapide et efficace, douce et non invasive. 

Elle est facile à utiliser de manière autonome pour gérer son stress, son anxiété, gérer les problèmes du quotidien et même agir sur des symptômes physiques comme des douleurs chroniques. Les outils de la psychologie énergétique permettent donc d’agir sur les émotions et les cognitions (pensées et croyances) et d’atteindre les objectifs de performance souhaités.

L’ACEP

Dans les années 1980 et 1990, les praticiens des différentes approches énergétiques ont fonctionné de manière indépendante, sans se rendre compte qu’ils faisaient partie d’une même famille de méthodes plus larges.

L’ACEP qui est l’association internationale pour le développement de la psychologie énergétique intégrative (basée aux USA) a été créée en 1990 pour rassembler les pionniers, les praticiens et les chercheurs en psychologie énergétique du monde entier.

L’ACEP a été fondée dans le but de : 

  • Collaborer et croiser les idées afin de créer un traitement énergétique complet basé sur âme / corps / esprit
  • Soutenir, faciliter et diffuser la recherche sur les théories, méthodes et résultats cliniques de la psychologie énergétique
  • Former un nombre croissant de praticiens à utiliser les méthodes de la psychologie énergétique pour aider à répondre à l’immense besoin de guérison psychologique

Parmi les différents outils faisant partie de la psychologie énergétique, nous retrouvons l’EMDR, l’EFT, la TFT, le Matrix Reimprinting, la TAT, etc.

L’EFT

L’EFT, dont les initiales signifient “Emotional Freedom Techniques” soit Techniques de Libération Émotionnelle. 

Cet outil tire ses racines profondes de la psychologie moderne mais également de la technique millénaire : l’acupuncture.

Les deux approches dont l’EFT Clinique est issu sont principalement les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies d’expositions.

Les thérapies cognitives abordent la façon dont nous percevons le monde à travers nos pensées qui forgent nos comportements.

Les thérapies d’expositions s’orientent vers l’intérêt thérapeutique à nous souvenir des événements traumatisants de notre vie.

L’EFT consiste à stimuler avec les bouts des doigts des points d’acupuncture.

La recherche a montré qu’exercer une certaine pression sur ces points d’acupuncture peut être aussi efficace qu’une séance d’acupuncture au cours de laquelle on plante des aiguilles à travers la peau.

L’idée que la stimulation du corps physique, également ce qu’on appelle la stimulation somatique, pourrait jouer un rôle dans la guérison psychologique est apparue progressivement dans la seconde moitié du XXème siècle.

L’un des grands avantages de la stimulation digitale des points d’acupuncture est sa capacité à réduire l’excitation de l’amygdale cérébrale.

C’est cette capacité que nous allons solliciter lorsque nous allons traiter les souvenirs traumatiques, à l’origine même de l’anxiété.

L’amygdale fait partie du système limbique et se situe dans le lobe frontal antérieur. Elle joue un rôle au niveau des émotions positives et négatives, de l’anxiété, de la mémoire des émotions, de la détection des menaces et de la mobilisation face à celle-ci, de la réaction à la peur.

L’EFT libère le contenu émotionnel

Les protocoles de l’EFT éliminent rapidement et définitivement les anciennes voies neuronales. Pour ce faire, l’intervention somatique à travers la stimulation digitale des points d’acupuncture de manière répétitive permet aux connexions neuronales de disparaître car nous n’envoyons plus le même signal. Au lieu de ressentir systématiquement la peur qui se manifeste en anxiété, nous ressentons désormais du calme et de la sérénité, peu importe l’importance du souvenir traumatique.

C’est la peur encore rattachée aux situations vécues qui déclenchent l’anxiété chez la personne et qui cause cette douleur émotionnelle aujourd’hui.

L’objectif de l’EFT est d’éliminer le contenu émotionnel lié à un souvenir passé. Le souvenir est toujours présent en mémoire toutefois il ne déclenche plus de réaction émotionnelle comme la peur et l’anxiété.
En EFT Clinique, nous utilisons 15 points qui se trouvent sur les méridiens. Les points se trouvent soit à l’entrée soit à la sortie des méridiens.
Nous sollicitons ici le visage, le buste et la main.

Le Matrix Reimprinting

Tandis que l’EFT permet de déraciner le contenu émotionnel lié aux souvenirs traumatiques, le Matrix Reimprinting permet de réencoder les anciennes mémoires liées aux souvenirs.

En 1944, Max Planck, l’homme que beaucoup considèrent comme le père de la théorie quantique, a choqué le monde en affirmant qu’il existe une “matrice” d’énergie. 

Tout est relié par un champ d’énergie. Ce champ est le miroir de nos croyances. 

L’encodage est le système par lequel les humains adoptent les caractéristiques de leurs parents et leurs environnements par observation et imitation.

Au cours des six premières années de notre vie, nous apprenons des programmes (des habitudes) qui au fil du temps deviendront inconscients : nous pouvons retrouver le fait de marcher, parler, courir, faire du vélo, faire ses lacets, manger avec des couverts, s’habiller, se brosser les dents. 

Ces programmes appris dictent nos comportements et nos habitudes au quotidien à 95%, comme le mentionnent de nombreux chercheurs dont Bruce Lipton.

L’anxiété devenue une manière de fonctionner, un programme inconscient, dictent la vie des personnes qui en souffrent. Les cellules chez ces personnes reçoivent en permanence la même information de peur tous les jours.

Lorsque nous vivons des expériences traumatisantes et que nous conservons ces images dans la matrice, nous continuons à vivre des expériences similaires.

Le ré-encodage

Une personne anxieuse vit au quotidien des situations anxiogène.

Le Matrix Reimprinting permet de venir modifier l’information néfaste qui se dégage du souvenir en une nouvelle information plus sereine et adéquate. 

Dans l’anxiété, l’information qui circule en permanence à l’intérieur de ces personnes repose sur la peur, envoyant systématiquement un signal de danger.

Avec Matrix, nous modifions l’information qui repose sur l’anxiété et enregistrons une autre information plus calme et sereine.

Lorsque nous changeons l’information, nous changeons de croyances. Nous commençons alors à attirer des expériences plus désirables, plus satisfaisantes et l’anxiété n’est plus qu’un mauvais souvenir.

psychologue anxiété

Bravo de rechercher de l’aide !

Demander de l’aide est un dépassement de soi-même. C’est oser affirmer que l’on est malheureux dans cette situation, c’est le reconnaître envers quelqu’un d’autre. Nous savons qu’un psychologue anxiété est là pour pouvoir nous aider à remonter la pente, après tout cela est son métier. Toutefois même en sachant cela, c’est véritablement dur d’entreprendre cette démarche. Nous sortons de notre zone de confort et nous allons nous exposer, nous et notre vie, auprès de ce psychologue anxiété qui nous amènera pas à pas à regarder en face nos véritables blessures, nos souffrances. 

Dans tous les cas, lorsque la souffrance psychologique a pris trop de place dans notre vie au point qu’elle affecte notre façon de fonctionner, nous savons que nous devons rechercher l’aide d’un psychologue anxiété. Nous sommes presque dans un état d’urgence, si ce n’est déjà le cas, et nous ne pouvons plus continuer à vivre ainsi. Lorsqu’on se demande si l’on devrait consulter un psychologue anxiété, c’est que finalement nous avons déjà la réponse au fond de nous : oui, oui nous devrions aller consulter un psychologue anxiété. 

Comprendre la cause de notre souffrance

Nous ne pouvons plus continuer à subir cette souffrance qui ne demande qu’à être entendue. Nous devons comprendre d’où est-ce qu’elle vient et qu’est-ce qu’elle veut nous dire. Nos émotions et parfois même nos sensations / douleurs physiques ne surviennent pas par hasard et ne sont pas nos ennemies. Notre corps est notre meilleur allié, c’est notre véhicule qui nous conduit sur le chemin de notre vie. Lorsque notre corps ressent une dissonance, un désaccord, c’est qu’il y a une contradiction entre nos envies, nos désirs et nos actions. Au plus profond de nous-même, nous le savons. C’est cette contradiction qui nous amène ces émotions et ces douleurs, elles viennent nous prévenir que quelque chose dysfonctionne en nous. Nous devons nous écouter et prendre soin de nous, car c’est seulement nous qui avons le pouvoir sur notre vie.

Mon parcours et ma formation

Je suis Auriane Gaucher et je suis thérapeute en psychothérapie brève. Après avoir obtenu ma Licence en Psychologie, j’ai choisi de me former à l’approche de thérapies brèves au sein de l’IFPEC . J’ai obtenu mon diplôme en tant que Praticienne en Psychologie Énergétique et Cognitivo-Émotionnelle en 2022. J’ai obtenu un second diplôme en tant que Praticienne en Matrix Reimprinting en 2023. Pour en savoir davantage sur moi et ma pratique, vous pouvez cliquer ici

J’ai choisi de me spécialiser dans les troubles anxieux. Plus précisément, j’aide les femmes anxieuses à se libérer de leurs peurs en 21 jours. Pour cela, je propose un accompagnement qui comprend 3 séances et qui s’étale sur 3 semaines. Pour en savoir plus, je vous propose de cliquer  ici.